15 jours de road trip au Québec en hiver

Le contexte / quand partir ? : Pourquoi avoir voulu partir au Canada en hiver ? Tout simplement car mon compagnon (de vie et de voyage) est joueur de hockey depuis l’âge de 4 ans, et que c’est un peu la consécration d’aller au Canada voir un match de NHL, mais aussi d’aller patiner en milieu naturel, sur un lac, une rivière ou encore dans la forêt. De mon côté je n’avais jamais testé un pays de neige en hiver et j’étais curieuse de voir ce que ça donnait. Nous avons donc réservé nos billets d’avion pour les deux premières semaines de mars. Pour des raisons de renouvellement de passeport nous n’avons pas pu partir plus tôt, et on nous avait dit que plus on s’approcherait du mois d’avril, plus on risquait de voir de la neige fondue et de la pluie (venant de Normandie, je n’avais pas l’intention de traverser l’Atlantique pour retrouver la grisaille et la pluie !). Début mars est une bonne période, même si cela est beaucoup conditionné par la météo. Cette année ils ont eu un hiver relativement doux (à ce qu’ils nous ont dit), du coup beaucoup de lieux de patinage extérieurs étaient déjà fermés, mais on a réussi à en trouver quand même, et en remontant vers le nord on a quand même pu apprécier quelques tempêtes de neige, entrecoupées de journées ensoleillées. Je dirai donc qu’entre mi février et début mars est la meilleure période pour partir, car les températures sont supportables. Avant, il faut être super bien équipé à mon avis (à prendre en compte dans son budget voyage s’il faut tout acheter).

   

Vous ne souffrirez pas du froid si vous êtes bien équipés.

Préparer son voyage : Un fois que vous avez pris vos billets d’avion, vous pouvez commencer à faire le tour de ce que vous allez devoir emmener, pour voir si vous avez besoin de faire des achats avant (bon manteau, Damart etc.). Le budget d’un voyage au Canada est assez conséquent, donc c’est souvent plus facile si on peut répartir les dépenses sur plusieurs mois.

Avant de partir : Pensez à photographier vos papiers et à vous les envoyer par mail (ou Messenger), à faire votre AVE (formalité pour venir au Canada mais qui vous est rappelée par mail), à prévenir votre banquier pour qu’il augmente le plafond de votre carte bleue, éventuellement à changer de la monnaie, mais il faut aimer se balader avec beaucoup de cash sur soi (ce n’est pas mon cas). D’ailleurs en parlant de carte bleue, si vous n’avez pas de Visa ou Master Card Premium (genre gold), il vous faudra prendre l’assurance supplémentaire lors de la location de voiture car vous n’êtes pas couvert par une carte bleue classique. Ca peut valoir le coup de voir ça aussi avec votre banquier car ça a doublé le prix de notre location de voiture.

Les taxes et pourboires : bon à savoir, les prix là bas sont souvent indiqués hors taxes, et surprise quand vous passez à la caisse c’est plus cher ! Méfiez vous notamment quand vous réservez des choses en ligne (hébergement, location de voiture), on s’est même fait avoir pour la location de voiture avec des prix en $ américains, du coup c’était un peu plus cher au moment de payer… Des bonnes affaires peuvent parfois être trompeuses. En ce qui concerne les pourboires, vous le savez surement déjà mais quand vous allez manger ou boire un verre les prix ne comprennent pas le service. Quand vous payez en carte, c’est facile, la machine vous propose automatiquement de vous ajouter 15, 17, 20 % en plus, mais quand vous payez en « argent » (comme ils disent là bas) c’est à vous de faire le calcul… Pas toujours facile, et pas évident de savoir quoi donner pour ne pas passer pour un radin sans non plus trop dépenser. Même si vous ne prenez qu’un verre, il est coutume de laisser au moins un $ en pourboire.

Décalage horaire : Il y a 6 heures de décalage entre la France et le Québec (nous avons changé d’heure au milieu de notre séjour, et n’avions que 5h d’écart la deuxième semaine), et quand on se déplace vers l’ouest, on le sent bien passer. Nous avons mis 3 bons jours avant de nous habituer au décalage horaire (et encore on se couchait quand même très tôt par rapport à nos habitudes). Au début c’est réveil à 5-6 h du matin et gros coup de barre à 18h. On se forçait à tenir au moins jusqu’à 22h pour ne pas se réveiller en pleine nuit, mais c’était la lutte. Au retour par contre, pas de problème, après une bonne nuit de sommeil on était recalés ! Un conseil, ne misez donc pas trop sur les activités nocturnes en début de séjour, quitte à partir directement en road trip et profiter de la ville à la fin du voyage.

Premier hébergement : on a choisi un peu au hasard l’auberge Alexandrie dans le quartier gay de Montréal car c’était la moins chère, mais au final l’accueil y est bon, et la localisation au top : pas loin du métro ou du centre-ville à pied, pas loin des bons bars et restos et de là où ça bouge la nuit. Bref c’est un bon pied à terre que je recommande sur Montréal.

Voilà, vous êtes prêt pour le départ, il ne vous reste plus qu’à profiter de ce superbe pays et de ses habitants hyper cool à l’accent et aux expressions extraordinaires !